On ne sait pas vous, mais nous, nous avons envie d’un peu de légèreté en ce moment…
Alors pour vous souhaiter la meilleure année qui soit, nous vous avons concocté un petit jeu – de mots bien sûr -, sous la forme d’une cocotte en papier.
Et on vous propose de relever le (petit) défi de notre cocotte-avec-des-mots-dedans. Avec vos collègues, vos amis, votre boss… une pause entre deux dossiers, au bureau ou à distance, ça marche aussi !
Téléchargez le pdf. Vous n’avez plus qu’à l’imprimer en recto-verso au format A4 et à faire quelques pliages, comme on le faisait à l’école (c’est facile).
Vous séchez ? C’est une gomme, voyons !
Expression dénichée dans les programmes de l’Education nationale il y a quelques années.
Programmes qui contenaient quelques pépites comme l’outil scripteur (le stylo), le milieu aquatique profond standardisé (la piscine), l’activité duelle de débat médiée par un volant (le badmington), et une petite dernière pour la route : aller de soi et de l’ici vers l’autre et l’ailleurs (= apprendre une langue étrangère)
Et prenez un air détaché pour vérifier la définition ici :
Le mot a probablement été formé par l’association du « coq » de la « cigogne » et de la « grue ». Il a notamment été utilisé par Rabelais dans Gargantua. Il raconte comment Picrochole « fut avisé par une vieille lourpidon (sorcière) que son royaume lui serait rendu à la venue des coquecigrues. » (autrement dit, jamais).
Si vous avez des collègues très calés, proposez-leur de définir « billevesée » et « calembredaine » (des quasi-synonymes de coquecigrue).
Vous trouvez ça simple ? Voici donc quelques autres exercices d’élocution bien connus dans les cours de théâtre :
“Dis-moi gros gras grand grain d’orge,
quand te dégros-gras-grand-grain-d’orgeras-tu ?
Je me dégros-gras-grand-grain-d’orgerai,
quand tous les gros gras grains d’orge se seront dégros-gras-grand-grain- d’orgés.”
“Combien ces six saucissons-ci ? – C’est six sous, ces six saucissons-ci.”
“Des poches plates, des plates poches.”
“Si six cents scies scient six cents cigares, six cent six scies scieront six cent six cigares.”
“Donnez-lui à minuit huit fruits cuits et si ces huit fruits cuits lui nuisent, donnez-lui huit fruits crus.”
Comment ça vous n’avez pas trouvé ?!
La réponse est… « le scénario comique »
D’autres anagrammes qu’on aime bien :
Le commandant Cousteau = tout commença dans l’eau
Parisien = aspirine
Lʼéclipse de lune = Le spleen du ciel (Copyright Jacques Perry-Salkow)
Vous pourrez découvrir de nombreux anagrammes fort bien troussés sur le site de basilemorin.com, dont nous vous proposons une toute petite sélection :
Albert Einstein = rien n’est établi
Coup de sabre = Bras découpé
Merci la vie = Ce vrai miel
Être ou ne pas être, voilà la question = oui et la poser n’est que vanité orale
Le mot le plus long actuellement serait, non pas « anticonstitutionnellement » que nous avons tous en tête (qui ne fait « que » 25 lettres), mais « intergouvernementalisations » (27 lettres).
Et si l’on inclut les mots techniques, on peut aussi citer le « dichlorodiphényltrichloroéthane » (plus connu sous l’acronyme DDT) et « l’aminométhylpyrimidinylhydroxyéthylméthythiazolium » (dont la forme chlorure est la vitamine B1 !).
Et si c’est une évidence pour vous, ajoutez donc « donc » à la liste…
Si c’est trop facile, tentez aussi avec « Mille sabords », ou dans un autre registre, « ultracrépidarianisme » (qui est l’art de donner son avis sur des sujets à propos desquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée) ou « irréfragable » (c’est-à-dire incontestable).
Pour rappel, un palindrome est un mot qui se lit de la même manière dans les deux sens (de gauche à droite comme de droite à gauche).
Quelques exemples ?
ETE
POP
SOS
ELLE
RADAR
REVER
ROTOR
KAYAK
SEXES
RESSASSER
RÉIFIER
Mais aussi…
COLOC
XANAX
Noël a trop par rapport à Léon
Engage le jeu que je le gagne
L’âme sûre ruse mal
La malade pédala mal
Esope reste ici et se repose
Encore une fois : BONNE ANNÉE !